DECLARATION PREALABLE CE DOSE
JEUDI 25 OCTOBRE 2018
Madame la Présidente,
Monsieur le Secrétaire
Mesdames et Messieurs
Que-vous dire sur la GPEC ? Rien ne va plus !
Le constat du quotidien nous interpelle rien ne fonctionne où donc est le service rendu à nos clients ?
Nous vivons un plan social déguisé depuis 20 ans depuis les derniers grands recrutements de 97 !
ET cela malgré nos alertes récurrentes et plus récemment depuis 2015
Quel est le mandat de notre Direction ? Effectif à 0 dans le domaine innovation effectif à 0 dans le domaine Contenu et Multimédia et tous les autres domaines sont en baisse drastique. Votre mandat Madame la Présidente est il de fermer au plus vite toutes les activités de notre région ?
Le constat de cette décroissance est aussi la dégradation de notre réseau
Le réseau cuivre est-il en perdition ? Pas une fatalité !
Lors de son intervention devant la Commission des affaires économiques mi-septembre, Stéphane Richard avait reconnu une dégradation du réseau cuivre (affectant 600 000 clients) due à une série d’orages durant l’été et au fléau récurrent des vols de câbles. Plus grave, il a déclaré qu’il serait presque impossible d’entretenir ce réseau vétuste dont l’essentiel a été construit entre 1976 et 1978.
Pour lui, « les problèmes de qualité seront de plus en plus importants. Et ce sera un vrai défi de gérer en parallèle la montée en puissance de la fibre et ses investissements, et en même temps le maintien de la qualité du cuivre ». Pour FOCom il n’y a pas de fatalité. Délégataire du service universel, Orange doit permettre un accès de qualité au téléphone et à l’ADSL encore utilisé par 20,1 millions de Français. L’entreprise doit y mettre les moyens en renforçant l’emploi dans les UI au lieu de les vider. Et les autorités l’y aider au lieu de l’affaiblir par une régulation imbécile et des sanctions inappropriées.
Preuves aussi de cette dégradation, les envahissements de boutique, également dégradation du service pro avec Delivery et la Fabrik et que dire de la disparition programmée du service client, des fermetures de boutiques de la baisse des effectifs et cerise sur le gâteau vos salariés se font séquestrer
Expérience incomparable pour la salarié et le client !!!
Recrudescence d’actes d’incivilités en physique et au téléphone
Venons-en à l’AGPRO PME entre 2 Ce nous apprenons qu’un projet n’est pas un projet qu’il ne se nomme pas MAPS mais nous le retrouvons dans le dossier formation de ce jour ! alors si le projet est aussi bien que le libellé nous comprenons mieux que les salariés impactés soient inquiets.
Car inquiétude est bien le mot perfide qui hante les salariés
Inquiétude sur les sites, sur les emplois, sur la formation
Il a été constaté que la digitalisation de la relation client combinée à l’augmentation des attentes en termes de satisfaction client crée des besoins supplémentaires en formation … et la baisse des effectifs impactera les conditions de travail
FO Com reste et restera vigilante sur les plans de formation
Nous sommes aussi en vigilance face à la suppression de métiers.
Nous ne pouvons tolérer la présentation de fin de métier et notamment la disparition du métier de conseiller technique.
Quel mépris pour nos collègues pour lesquels leur métier était annoncé comme d’avenir !
Et comme bien entendu une translation de leurs activités vers les conseillers commerciaux.
Le passage de à 100 métiers pousse nos collègues vers la sortie sans précaution.
Sans transition reprenons un thème qui nous est cher
50,76% C’est le taux de féminisation du télétravail régulier pour un taux de féminisation de l’entreprise de 36,5 %. Les femmes y recourent donc plus que les hommes. En revanche elles utilisent moins souvent que les hommes le télétravail occasionnel (limité à 3 jours dans le mois, pour répondre à une situation exceptionnelle telle que problème de transports, pollution, raison personnelle…)
Et pour terminer un point sur notre persévérance
nos accords (cf. accord pour tous du 2/2/2000 & accord social du 09/01/1997) précisent que la période du congé ouvrant droit à indemnisation dans le cadre du CET est assimilée à une période d’activité. Le salarié doit percevoir, pendant ce congé, une indemnisation calculée sur la base du salaire perçu au moment de la prise de congé. Pour un salarié dont le contrat de travail inclut une part variable, celle-ci doit donc être préservée pendant le congé payé.
La Direction vient de nous donner raison et s’est engagée à ce que « la préservation de la part variable durant l’utilisation des congés CET soit mise en œuvre de façon homogène dans l’ensemble des entités ».
Nous y veillerons
Merci de votre écoute.