De manière scandaleuse, la direction a inscrit dans le projet d’accord 2021 des dispositions inférieures à la décision unilatérale de 2020, du jamais vu.
Il s’agit donc d’un déni total concernant l’investissement exceptionnel du personnel depuis le début de la crise. Lors de la dernière séance de négociation, à l’annonce d’une réévaluation du budget global salarial de 1,6 % à 1,8 % (versus 3 % en 2019), FOCom a une nouvelle fois contesté cette politique salariale austère inacceptable.
Les montants des augmentations générales sont inférieurs aux années précédentes, sous prétexte d’économie de masse salariale : salariés non cadres contractuels = 270 euros brut pour 2021 (0,9 % en moyenne et sans augmentation individuelle), salariés non cadres fonctionnaires = 120 euros brut (1% en moyenne avec GVT (Glissement Vieillesse Technicité)), salariés cadres = 270 euros pour un SGB < 80K euros (0,45 % en moyenne et une augmentation individuelle abaissée à 0,35%).
L’entreprise, à la demande de la CFE-CGC, a fusionné les budgets Reconnaissance et Mobilité, ce qui permettrait à une entité d’utiliser tout ce budget pour appliquer uniquement des mesures mobilité au détriment des promotions et des mesures reconnaissance.
Elle a également réduite toutes les mesures compensatoires pour les premiers niveaux de salaires, seuils les plus bas depuis 2015 : 100€ pour les salariés non cadres avec SGB <27K€ et 100€ pour les salariés cadres avec SGB<38K€.
Pour toutes ces raisons, la majorité des organisations syndicales, à l’exception de la CFE-CGC, a décidé de ne pas signer le projet d’accord.
FOCom ne cautionnera pas cette nouvelle braderie salariale qui met en danger le pouvoir d’achat du personnel.
Nous demandons à la direction de redistribuer la richesse produite par les salariés en mettant en œuvre le 13ème mois pour tous.